Tribune libre Rambouillet pour tous

Le prix de l’eau à Rambouillet

Le prix de l’eau à Rambouillet reste une véritable pomme de discorde.

Voici quelques éléments simples pour expliquer à tous comment et pourquoi notre eau est si chère :
LE PRIX DE L’EAU EST COMPOSÉ DE TROIS GRANDES PARTIES :
• Production, potabilisation, distribution pour un tiers environ (La Lyonnaise des Eaux et la commune se répartissent le montant)
• Collecte et traitement des eaux usées pour moitié (Veolia, le SIRR et la commune se répartissent le montant)
• Versement aux organismes publics (ces redevances permettent à l’Agence de l’Eau de financer des études, des actions, des travaux pour réduire les émissions de pollution, mettre en conformité les stations d’épuration, moderniser les réseaux de collecte…)

QUELQUES COMPARAISONS INTÉRESSANTES
• Dans les Yvelines : 3,60 €/m3
• Dans la région Ile-de-France : 3,69 €/m3
• En France : 4,15 €/m3
• À Rambouillet : 5,50 €/m3
L’EAU À RAMBOUILLET : COMMENT ÇA MARCHE ?
• L’eau est pompée par forage dans les nappes souterraines (à 25 mètres de profondeur environ).
• Elle provient de 3 forages situés sur le territoire de la commune (Rue des Éveuses, Château d’eau, Vieil Orme)
• Elle provient aussi d’achats d’eau provenant quasi exclusivement d’un forage exploité par la société VEOLIA pour le compte d’un syndicat dont la ville de Rambouillet est membre, le SYMIPERR (forage situé aux Bréviaires).
• Chaque forage est équipé d’une unité de traitement de l’eau au charbon actif permettant de distribuer de l’eau conforme aux normes sanitaires.

LA DETTE DU SIRR ET LES NOUVEAUX INVESTISSEMENTS
• Le Sirr (Syndicat Intercommunal de la Région de Rambouillet), qui gère la station d’épuration de Gazeran a procédé à de très gros investissements à partir de 2006 (pour 5,6 millions d’euros). Ces investissements pour mettre aux normes les forages et garantir une eau de qualité étaient nécessaires mais n’étaient couverts par aucune ressource budgétaire. La chambre régionale des comptes a poussé le SIRR à augmenter de 72 % la surtaxe d’assainissement.
• La taxe du Sirr correspond à ce jour à 1,72 € par m3. Sur cette taxe, 0,72 € va directement au remboursement de la dette du SIRR, soit 830 000 € par an de remboursement d’emprunts (hors intérêts).
• Il semble difficile de faire baisser le prix de l’eau, même après 2018 date d’expiration de la dette de la ville sur les investissements d’assainissement.
• La mise en séparatif du réseau n’est pas aboutie (400 logements l’ont été pour 9 millions d’euros d’investissement)
• Le SIRR est appelé à disparaître car l’agglomération reprend entièrement la compétence
• La ville a prévu (et mis en provision pour partie) 10 millions d’euros pour l’eau potable, 15 millions pour l’assainissement, 20 millions pour la station d’épuration
• Il existe enfin une convention relative à la définition des clefs de répartition dans le cadre de l’actualisation du schéma directeur d’assainissement entre les villes de Gazeran, Vieille-Église et Rambouillet. C’est l’agence de l’eau qui impose cette convention : sa mise à jour nous coûte 440 000 euros !

Joyeux Noël à tous et bonnes fêtes de fin d’année. Nous serons heureux de vous retrouver en 2017 pour une année d’engagement et d’action !

La circulation en centre-ville

La fin des travaux de la Lanterne a vu les abords du pôle de spectacle devenir agréables, la rue Potocki est passée à double sens et, après un temps d’adaptation pour les nombreux passants et conducteurs aux heures de sortie de classe, la circulation est devenue fluide. Le croisement entre cette rue et la rue Lachaux est toujours sensible, les piétons sont prudents ; mais les passages pour eux sont bien indiqués. Sauf devant le collège où ne subsiste qu’un passage surélevé sur lequel il faudrait repeindre les bandes indiquant un passage pour piétons ; des centaines d’élèves traversent à cet endroit 2 à 4 fois par jour. La question du stationnement reste très difficile. Plus de possibilité sur la place André Thome côté Lanterne et, avec Vigipirate suivi de l’état d’urgence, pas de place non plus devant la poste ou sur le parking de la salle Patenôtre. Le parking de la bibliothèque est encore fermé lui aussi. Les mères de jeunes enfants tournent dans le quartier, cherchant une place autorisée pour se garer, ce qui, entre 16h15 et 17h le soir, relève du tour de force. L’école Sainte-Thérèse vient de durcir les horaires de sortie pour les enfants, imposant aux mamans en retard de 10 minutes, le paiement de la garderie. La question mérite qu’on s’y intéresse, elle concerne un nombre non négligeable de familles de Rambouillet et ses alentours. Le bon sens du citoyen lambda (que je suis) s’interroge sur la logique de l’ouverture et de la fermeture du parking de la salle Patenôtre ; il est fermé en continu lorsque la salle est inoccupée… où est alors le risque ? Il est ouvert pour les manifestations, lorsque la salle se remplit… alors où est l’état d’urgence ? L’ouverture du parking de la salle Patenôtre, dans lequel il n’y a pas plus de cachette pour un terroriste que dans un parking souterrain ouvert à tous vents me paraît être du bon sens. D’autant plus qu’il est prévu de l’aménager afin d’accueillir un nombre plus grand de voitures, justement pour compenser la disparition des places devant la Lanterne. Pourquoi attendre ? La mairie doit prendre les dispositions qui permettront aux Rambolitains de circuler et de se garer normalement en centre-ville. Ou alors elle s’expose, à terme, à tuer les commerces du centre et le marché, ayant découragé les conducteurs de s’aventurer dans les rues de ce quartier pour y faire une course.
Florence Astruc pour Rambouillet pour Tous