La propreté est la responsabilité de tous. Elle participe d’une qualité de vie et d’un vivre ensemble auquel chaque citoyen à le droit de prétendre. Si les agents municipaux de l’équipe propreté urbaine se relaient au quotidien pour nettoyer la ville, chaque Rambolitain a aussi un rôle à jouer.
La propreté urbaine est un élément primordial de la qualité de vie et une attente forte des Rambolitains. Dans les rues, sur les trottoirs, sur les places… les 15 agents du service municipal de la propreté urbaine sont sur tous les fronts chaque jour de la semaine avec un seul objectif : rendre la ville plus propre. Une tâche essentielle pour un travail sans fin.
Les agents de la propreté urbaine, qui font partie du service environnement, travaillent 7 jours sur 7 (avec des permanences le week-end), qu’importe la pluie, la neige, le froid ou la chaleur.Ils sont également très sollicités après les manifestations sur l’espace public (Fête du muguet, Saint-Lubin, etc.) où ils interviennent rapidement pour nettoyer les lieux.
Balayage des rues, ramassage des déchets, papier et feuilles,nettoyage des canisettes, vidage des corbeilles de rue et des cendriers-tulipes, désherbage et déneigement des trottoirs sur la voie publique et aux abords des établissements publics (hôtel de ville, médiathèque, écoles, cimetières, etc.), chaque agent a sa mission.
Des agents à pied sillonnent les différentes zones de la ville auxquelles ils sont affectés, d’autres sont en équipe volante. Pour réaliser leurs multiples missions au mieux, les agents de l’équipe propreté urbaine se professionnalisent de plus en plus grâce à des formations, notamment sur la bonne utilisation de matériel spécifique. L’objectif à venir du service est également de mutualiser et de rationaliser les ressources en lien avec les agents des espaces verts et d’innover avec de nouvelles méthodes de travail pour une meilleure efficacité.
La ville adhère à l’Association des villes pour la propreté urbaine*(AVPU) depuis 2019 dans le cadre d’une politique d’évaluation des moyens qu’elle met en place pour la propreté de ses espaces publics.
Elle vient de décrocher sa première étoile du label « ville éco-propre». Ce label dispensé par l’AVPU récompense les collectivités qui s’engagent dans des plans d’actions à moyen terme pour améliorer durablement la propreté de leurs espaces publics.
La ville a obtenu sa première étoile en mettant en œuvre la méthodologie d’évaluation de l’AVPU qui permet d’identifier les points forts et les points faibles au regard de moyennes enregistrées par l’ensemble des collectivités. La progression du niveau de propreté est ainsi évaluée à l’aide de grilles de mesure de différents éléments qui participent à un état de « non-propreté »(papiers, emballages et journaux, débris de verre, mégots, déjections canines, tags, etc.). Les agents de la propreté urbaine ont été formés à l’utilisation de cette grille et les données relevées sont transmises tous les trimestres à l’AVPU. Elles permettent aux villes de se comparer et d’identifier les problématiques les plus importantes pour ensuite engager un plan d’action adapté. C’est dans ce cadre que le service environnement a été créé en juillet 2022.
Au-delà du nettoiement de l’espace public, l’enjeu pour la ville est d’amener les citoyens à un comportement plus responsable et plus respectueux de leur environnement. En effet, ce qui salit notre espace public est le plus souvent engendré par le comportement des usagers.
* L’AVPU regroupe des élus et des agents territoriaux, voire des fédérations et associations professionnelles pour une approche globale de la propreté urbaine avec pour objectif une volonté d’amélioration du niveau de propreté de l’espace public.
Chaque déchet a un coût – financier et pour l’environnement – et la propreté est aussi une affaire individuelle, chacun pouvant adopter les bonnes pratiques : nettoyer le trottoir devant chez soi, jeter ses papiers dans une poubelle plutôt que dans la rue, ramasser les crottes de son chien ou encore bien trier ses déchets.
Depuis le 1er janvier 2023, vous pouvez déposer tous vos emballages dans le bac de tri.
Jusqu’à présent, seuls les bouteilles et flacons en plastique pouvaient être déposés dans le bac de tri avec les emballages en métal
ou en carton et les papiers. Les autres emballages devaient être jetés avec les ordures ménagères. Pas toujours facile de s’y retrouver ! Désormais, plus besoin de se poser la question : tous les emballages et tous les papiers vont dans le bac de tri ! Les nouvelles consignes de tri remplacent les consignes présentes sur les emballages. Les emballages étant de plus en plus nombreux, tous les acteurs du tri, de la collecte et du recyclage travaillent ensemble afin de tester des méthodes pour les recycler. Cela permettra de produire de nouveaux emballages ou objets. Moderniser les centres de tri, trouver des débouchés pour le plastique recyclé… Des solutions existent et aujourd’hui, pour recycler plus, il faut trier plus d’emballages !
dans le bac de tri :
emballages en métal, en papier, en carton, briques alimentaires et tous les emballages, sans exception !
dans le conteneur à verre :
emballages en verre, bouteilles, acons, pots et bocaux sans bouchon, ni couvercle.
Désormais, plus de doute, tous les emballages et tous les papiers se trient !
Si votre bac est trop petit, vous pouvez en demander un plus grand en remplissant le formulaire sur le site internet www.sictomregionrambouillet.com. Un bac plus adapté à vos besoins vous sera livré gratuitement.
Les produits encombrants (meubles et mobiliers divers, literie, appareils de gros électroménager, vélos, poussettes, etc.), en raison de leur volume ou de leur poids, ne peuvent être pris en charge par la collecte des ordures ménagères. La collecte des encombrants est gérée en direct par le SICTOM (syndicat intercommunal de traitement des ordures ménagères). Vous pouvez prendre contact avec leurs services pour obtenir une date de rendez-vous en composant le numéro vert 0 800 49 50 61 (n° vert gratuit).
Vous pouvez également apporter vos déchets encombrants directement en déchèterie (liste des déchèteries, informations et horaires sur sitreva.fr).
Dès le 1er janvier 2024, le tri des déchets organiques et leur compostage deviendra une obligation. Cette pratique se développe déjà dans de nombreux ménages français, à l’instar des habitants de la résidence Antoinette Vernes.
En effet, un premier composteur collectif y a été installé à la suite d’un projet citoyen élu dans le cadre du budget participatif 2021 de la ville. La ville a ainsi financé le composteur, des bio-seaux et de l’outillage.
Le composteur a été mis en place en collaboration avec le bailleur social de la résidence, le SITCOM (syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères) et le SITREVA (syndicat intercommunal pour le traitement et la valorisation des déchets).
Pour ce projet, le SICTOM a contacté une « maitre compostrice », Alexandra Berrou (société Alexa & ses fraises), pour accompagner les habitants dans l’appréhension de ce mode de gestion et de recyclage des déchets alimentaires. Le composteur a été installé par la ville en septembre 2022 avec une première formation en octobre pour les dix familles inscrites. La « maitre compostrice » a expliqué aux habitants comment utiliser le composteur en équilibrant les matières introduites. Les matières sèches (feuilles) sont fournies par les services de la ville.
Une visite de suivi a eu lieu début décembre, d’autres suivront tout au long de l’année.