Après des années de belles orientations l’urgence est de passer au concret !
Nous espérons que vous aurez passé de bonnes et heureuses vacances et que vous n’avez pas été concernés par les difficultés liées au changement climatique (sécheresse, incendies). Depuis plusieurs années la prise en compte des changements climatiques dans notre territoire nous préoccupe. Nous constatons que les membres de la majorité prononcent régulièrement, dans leur discours, dans leurs écrits le mot écologie. Mais nous constatons que dans leurs actes, ils méconnaissent les actions écologiques à mettre en œuvre pour limiter notre empreinte carbone et énergétique. Il suffit de regarder le Plan climat, air, énergie territorial (PCAET) présenté et voté au niveau du territoire. Les axes et budgets alloués ne sont pas à la hauteur des enjeux et des problèmes que nous vivons et que nous allons vivre encore plus fortement.
Nous observons des orientations mais pas d’actions concrètes vers : la sobriété carbone, l’engagement dans une démarche de transition énergétique ambitieuse pour expérimenter des solutions nouvelles afin de couvrir nos besoins par la production d’énergies renouvelables locales (solaire, géothermie, biomasse…), la réduction de l’éclairage public, la gestion des biodéchets, la végétalisation urbaine, surveiller la qualité de l’air des quartiers, le développement de l’autonomie, la préservation de la qualité de vie et de l’aide sociale dans un contexte de changement climatique.
Il faut aussi être plus ambitieux sur le schéma de déplacement dans le territoire afin de réduire la pollution, sur la protection des terres agricoles, sur l’amélioration de l’habitat afin que les nouveaux logements soient passifs (autosuffisants en énergie). Devons-nous détruire nos terres agricoles au profit de centres logistiques immenses comme prévu à Ablis ?
Donc nous proposons de faire de la transition écologique un projet territorial concret.
En parlant du territoire, allons-nous avoir un scandale avec la piscine ? Actuellement la piscine des Fontaines fonctionne mal. Le personnel ne reste pas, l’organisation générale pose des problèmes, sans bassin extérieur les utilisateurs ne sont pas au rendez-vous, les activités prévues ne se développent pas, alors allons-nous connaitre un gouffre financier ?
Nous ne dissocions pas la ville de Rambouillet de la communauté d’agglomération Rambouillet territoire car ce sont surtout les membres de la majorité rambolitaine qui impriment leur volonté sur son développement.
A Rambouillet, nous sommes très attentifs à plusieurs sujets sur lesquels nous interpelons régulièrement la municipalité :
Il est important que vous sachiez que pour ces projets nous sommes, nous élus de l’opposition, bien moins informés que des présidents de secteurs / représentants de quartiers, nommés par la majorité.
Pour ne prendre que quelques exemples :
Pour le cinéma nous demandons de racheter rapidement les terrains que la ville avait vendus. Ensuite faire les démarches pour trouver une société cinématographique qui puisse porter un projet. Pourquoi ne pas inscrire ce projet dans le cadre de l’opération cœur de ville ? Avec comme motif d’intégration dans le projet « une vacance commerciale importante pour le territoire ». Cela nous permet d’obtenir les subventions pour faire cette réalisation.
Pour le pôle Gare nous sommes dans le jury pour faire le choix de la société qui va réaliser la réfection des abords de la gare. Il faut savoir que le commanditaire principal afin d’obtenir les subventions est l’organisme « Ile-de-France Mobilité ». Donc ils ont un droit de regard sur le projet. Résultat des projets pas fracassants, pas très novateurs, avec des difficultés de prise en compte de la réfection du souterrain de la gare vétuste et désagréable, qui donne une image désastreuse de notre ville.
Les circulations douces ne sont abordées que pour la place Prud’homme et côté Prairie mais pas du tout sur tous les axes qui entourent ces places. Nous sommes loin de permettre aux Rambolitains de pouvoir venir à la gare à vélo en toute sécurité ! Pourquoi ne pas repenser le projet dans sa globalité en intégrant tous les axes qui mènent à la gare et par la même occasion prévoir des axes sécurisés qui mènent aux écoles, collèges, lycées du centre-ville. Quand allons-nous intégrer dans la politique de la ville que nous pouvons faire des déplacements autrement qu’en véhicule motorisé ? Quand allons-nous enfin faire une étude réelle d’un centre-ville sans voiture ?
Pourquoi la majorité, gestionnaire de la ville envisage-t-elle de détruire les tennis du stade du vieux moulin qui sont en bon état avec une gestion sportive très dynamique, pour en faire des stationnements ? Pourquoi ne pas imaginer d’autres moyens que l’automobile pour accéder à ces terrains ?
Malgré les difficultés pour obtenir les informations, nous restons au service de nos concitoyens pour faire entendre la voix des comités locaux de défense (La Giroderie, l’Hôpital, etc.) et la prise en compte de l’écologie dans tous ces projets qui vont remodeler durablement notre cadre de vie.
Pétition contre un projet de 250 logements à la Giroderie (situé après la clinique vétérinaire en sortie Louvière). Elle a été lancée par des habitants du quartier qui soulèvent certains des véritables problèmes de notre ville : « Les écoles et crèches déjà surchargées comme les transports en commun (aux heures de pointe, les bus sont trop remplis pour prendre de nouveaux passagers), augmentation du désert médical, les embouteillages sont déjà intenses sur cette route, intensification du bétonnage au lieu de laisser des espaces naturels, biodiversité… contre le réchauffement climatique ». Ces habitants sont prêts à faire des propositions.
Vous pouvez nous contacter pour nous donner votre avis ou pour participer à affiner certains thèmes.
david.jutier@rambouillet.fr
france.desmet@rambouillet.fr
alain.poulet@rambouillet.fr
melanie.sordon@rambouillet.fr
jean-luc.bernard@rambouillet.fr
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David Jutier
France Desmet
Alain Poulet
Mélanie Sordon
Jean-Luc Bernard
Marie-Anne Polo de Beaulieu