Tribune d’expression libre pour Rambouillet Renouveau

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Tribune de Décembre 2017

 

Incohérences du nouveau plan de stationnement

 

Au 1er janvier 2018, une réforme nationale du stationnement entre en vigueur. Le PV de 17 € pour stationnement illicite disparaît. Cette pénalité est remplacée par le «  FPS  » : forfait de post-stationnement, dont le montant est fixé par chaque commune, qui peut appliquer une remise s’il est réglé rapidement (c’est le «  FPS minoré  »).

La plupart des communes ont décidé d’augmenter leur tarif de FPS par rapport à ces 17 € : 20 € à Viroflay, 25 € à Maurepas et Trappes, 30 € à Sartrouville, 35 € à Poissy… De 35 à 50 € à Paris (selon la zone), de 35 à 60 € à Lyon, Lille et Marseille restant à 17 €, 30 € à Metz, Niort, Toulouse, Poitiers… jusqu’à 85 € à Aurillac.

Plus rares sont les villes qui ont fixé leur FPS à un niveau inférieur à l’ancien PV. Rambouillet en fait partie puisque notre FPS est de 15 € et le FPS minoré (réglé dans les 24h après avoir eu connaissance de la sanction) est de 12 €. Venant d’un Maire qui se lamente régulièrement des restrictions budgétaires imposées aux collectivités territoriales, qui l’obligeraient à «  serrer la vis  » des services de la mairie tout en augmentant nos impôts locaux de 2,5 % trois années de suite, cela interpelle. Si le financement de notre commune est à ce point problématique, pourquoi ne saisit-il pas lui aussi la première occasion que lui procure la loi d’augmenter nos recettes, sans ponctionner aveuglément le portefeuille de tous les contribuables rambolitains ? Pourquoi souhaite-t-il caresser dans le sens du poil une certaine clientèle électorale de Rambouillet et de son agglomération ? Cela aurait-il un rapport avec l’annonce récente de sa candidature à sa succession au printemps 2020 ?…

Par ailleurs, il a annoncé que les nouvelles recettes créées par notre FPS seraient affectées à des actions concernant les circulations douces. En minorant ainsi ces recettes au profit d’automobilistes fraudeurs, il démontre que l’amélioration des circulations douces à Rambouillet n’est pas une priorité pour lui.

Au-delà de cette incohérence budgétaire, on peut souligner la création d’une nouvelle zone payante contiguë au centre-ville avec son «  tarif résident  ». Or, ce tarif avantageux n’est pas réservé aux seuls résidents du quartier, mais ouvert à tous les Rambolitains. Cela ne manquera pas d’inciter les habitants des quartiers excentrés à venir en centre-ville en voiture plutôt qu’en transports en commun, vu le prix des tickets, contrairement au but recherché de fluidification de la circulation. En effet, un aller-retour en bus pour un couple revient à 6 €, quand l’abonnement mensuel au tarif résident revient à 5 € par semaine… De plus, les riverains de cette nouvelle «  zone orange  » risquent d’en pâtir.

Enfin sommet des incohérences, selon la grille des tarifs que la mairie nous a remise, il en coûtera plus cher à un automobiliste honnête qui stationne entre 3h45 et 4h en payant son stationnement (de plus de 12 € à 15 €), qu’à un automobiliste qui ne paierait rien du tout pour 4h et qui réglerait son FPS dans les 24h suivant réception, soit 12 € !… Comprenne qui pourra !

Le groupe Rambouillet Renouveau est composé de
Jean-Luc Trotignon,
Dominique Santana,
Jean-Pierre Blanchelande

 

Tribune de Novembre 2017

 

Impôts : promesse électorale non tenue

 

Dans son programme électoral de 2014 en 16 pages, le candidat Marc Robert mettait en avant cet «  engagement  ». Dans un autre document électoral également distribué aux Rambolitains, définissant les 5 axes principaux de son programme, on trouvait en gros titre de l’axe n° 2 : «  Objectif : pas d’augmentation des impôts locaux  ». On pouvait lire textuellement : «  … dans un environnement financier national extrêmement contraint. Le désengagement de l’État affectera nos ressources de plus d’un million d’euros dès l’année prochaine. Dans ce contexte, notre objectif sera de préserver la bonne santé financière de la ville et ses capacités à construire l’avenir sans augmenter l’impôt.  »
En matière d’engagement électoral non tenu, la majorité élue a fait «  fort  » : moins d’un an après l’élection, le Maire annonçait 1,5 % d’augmentation d’impôt en 2015 et 2,5 % pour chacune des trois années suivantes. Seule justification avancée pour ce reniement : un an plus tôt, au moment de rédiger son programme électoral, il lui aurait été absolument impossible de prévoir une nouvelle diminution des recettes des communes en France. Pourtant, dans «  l’engagement  » ci-dessus, Monsieur Robert expliquait avoir bien conscience dès 2014 de la tendance en ce domaine…
Ce beau numéro de «  Rambouillet Infos  », financé par les contribuables rambolitains, verse vraisemblablement dans l’autosatisfaction, comme c’est hélas la règle un peu partout pour les bilans de mi-mandat. Et si nos taux d’imposition locaux sont proches des moyennes au niveau national, le Ministère de l’Action et des Comptes publics nous indique sur son site un autre chiffre qui interroge : à Rambouillet, le produit de la taxe d’habitation en 2016 est en moyenne de 400 € par habitant, quand il est de 279 € au niveau national pour les villes de notre strate. À vous de juger à mi-mandat si, en contrepartie, notre ville est mieux équipée et apporte plus de services à sa population que les communes comparables.

Le groupe Rambouillet Renouveau

 

Tribune d’Avril 2017

 

Tribune Rambouillet Renouveau du 28/04/17

 

La ville de Savigny-le-Temple (77), 30 000 habitants, expérimente avec satisfaction l’une des propositions que notre liste « Rambouillet Renouveau » vous avait présentée lors des dernières élections municipales : la tenue de permanences des élus dans les quartiers grâce à un bus dédié (nous proposions d’utiliser le bibliobus réformé de la Mairie). Voir cet article à ce sujet : http://www.leparisien.fr/savigny-le-temple-77176/

Le groupe Rambouillet Renouveau

 

Tribune de Mai 2017

 

Orientation budgétaire : quelle perspective ?

 

Comme il le rappelle souvent, il doit faire face à des réductions des dotations de l’État plus importantes qu’avant, combinées à une augmentation des contributions de notre commune imposées par la loi. Cependant sa trajectoire budgétaire nous amène à une certaine vigilance. Car d’après la ligne retenue, nous arriverons en fin de mandature, en 2020, en ayant beaucoup tiré sur la ficelle. Pour que cela tienne, il faudra que Rambouillet ne connaisse aucun accident de parcours.
En effet, en ce qui concerne notre budget principal, notre épargne nette doit se situer en fin de mandat autour de 1,50 M€, quand le seuil minimum recommandé pour une commune comme la nôtre est 2,50 M€ pour assurer une capacité d’investissement permettant au moins le maintien en l’état de nos infrastructures. Notons au passage, par rapport à ce seuil, que pour 2017 une épargne nette de seulement 885 000 € est prévue. Et notre fonds de roulement – qui était certes confortable – aura lui diminué entre 2016 et 2020 de 90 % (de 11,40 M€ à 1 M€). Ce alors que dans le rapport d’orientation budgétaire de l’an dernier, le Maire nous présentait une diminution de ce fonds de roulement entre 2016 et 2020 qui n’était « que » de 48 %. Qu’en sera-t-il l’an prochain ?…
Du côté des rentrées, si après 3 années consécutives d’augmentation de vos impôts communaux de 2,5 % par an, Monsieur Robert n’a pas prévu d’augmentation pour la dernière année du mandat en 2019 à bon escient électoral, il prévoit cependant cette année-là de recommencer à contracter des emprunts. Emprunts qui ne pèseront que sur les budgets de l’équipe municipale suivante, qui se voit notamment imposer une prévision d’emprunt de 2 M€ sur son budget 2020.
Bref, ses prévisions budgétaires peuvent faire craindre que notre Maire léguera à l’équipe municipale suivante une situation sans marge de manœuvre autre que des choix brusques et douloureux…
Lorsqu’on tire un bilan global (dit « consolidé ») de notre budget principal et de nos budgets secondaires (Culture, Eau potable, Assainissement), les résultats paraissent un peu meilleurs, mais il est impossible de transférer des recettes des budgets « rentables » (ceux de l’eau) vers notre budget principal. Et il faut savoir que cette image budgétaire plus positive se fait entièrement sur le dos des consommateurs d’eau Rambolitains, qui payent un tarif particulièrement élevé : 57 % plus cher que la moyenne nationale selon la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau.
Quant au bilan « consolidé » des contribuables Rambolitains, il est à mettre en regard : 3 années de taux d’imposition à + 2,5 % et ce tarif de l’eau au niveau communal, une taxe foncière augmentée l’an dernier de 66 % par les élus départementaux et 8 % d’augmentation par an en 2018 et 2019 actuellement prévus pour le taux d’imposition intercommunal.

Tribune du 10 mars 2017

Le groupe Rambouillet Renouveau