Avec mon équipe municipale, nous témoignons de tout notre soutien à la communauté musulmane de Rambouillet, à la suite de l’incendie criminel survenu en septembre, que nous condamnons fermement.
Le premier pilier de la cohésion cultuelle, garant de la paix, est l’exercice de chaque culte dans la dignité. Nul ne peut être jugé ou écarté en se basant sur une orientation religieuse, tant que celle-ci reste bien évidemment en accord avec les valeurs républicaines.
Ainsi, respectueuse des valeurs fondamentales de la République française, la municipalité continuera d’accompagner, avec les autorités de l’Etat, les représentants des musulmans de Rambouillet comme elle le fait déjà depuis plusieurs mois afin de travailler à un lieu de culte digne et proportionné tout comme nous travaillons en harmonie avec les autres cultes.
La sécurité, un axe prioritaire de la municipalité.
A travers ma qualité de vice-présidente de l’Union des Maires des Yvelines et à la suite des échanges quotidiens que j’entretiens auprès des élus locaux de tout horizon, je constate une inquiétude à propos du sentiment d’insécurité.
Hausse des incivilités en France, manque de moyens financiers et humains, les collectivités locales se confrontent à des enjeux liés à l’insécurité avec bien souvent peu de leviers mis à leur disposition.
Si la ville de Rambouillet est considérée comme calme et sûre par les autorités, la municipalité souhaite continuer à renforcer l’ensemble des outils à sa disposition pour garantir un niveau de sécurité toujours plus élevé aux Rambolitains. Nous ne ferons pas d’économie sur le cadre de vie rambolitain.
La sécurité est la première des libertés.
Ainsi, après avoir augmenté les effectifs de notre Police municipale, modernisé les équipements, renforcé le maillage de la vidéoprotection, nous venons d’inaugurer le nouveau poste de notre Police municipale. Tout cela en seulement deux ans.
Ce bâtiment est l’aboutissement d’un projet politique assumé au service des Rambolitains.
Quatre fois plus grand que l’ancien poste de police, celui-ci permet d’accueillir dans de meilleures conditions nos policiers ainsi que le public et d’abriter un grand Centre de supervision urbain (CSU) et une salle pour le plan communal de sauvegarde. Sa position géographique, proche de la Louvière et de Grenonvilliers sur un axe direct vers le centre-ville, a été pensée de façon à pouvoir mobiliser nos agents de police avec réactivité aussi bien en tant que primo intervenants qu’en soutien de la police nationale.
D’ailleurs en parallèle à ce poste de police, nous nous réjouissons de la décision de l’Etat de construire une nouvelle caserne de gendarmerie à Rambouillet qui opérera sur l’ensemble du Sud-Yvelines, venant ainsi en complémentarité avec l’action de la police municipale et nationale.
Bien-sûr la tranquillité publique ce sont aussi les actions de prévention, d’accompagnements individuels et de sensibilisation que nous menons avec nos partenaires : bailleurs sociaux, syndicats de copropriété, services sociaux, éducation nationale, etc… La petite délinquance est bien souvent le résultat d’un ensemble de difficultés auxquelles est confronté l’auteur des faits. Ainsi, nous avons défini plusieurs axes sur lesquels nous travaillons tels que l’accompagnement individuel de certains jeunes de 10 à 25 ans (69 jeunes, dont 32 mineurs en 2020), le passeport du civisme pour les CM1/CM2 ou encore la reprise du lien avec les personnes en situation d’isolement.
Avec mon équipe nous sommes convaincus de la nécessité d’investir dans la sécurité des Rambolitains et la pédagogie humaine car si Rambouillet enregistre des chiffres de délinquance aussi faibles, c’est bien grâce au fruit des efforts menés depuis de longues années dans ce domaine. Voilà un des axes sur lequel la municipalité continuera à s’engager ces quatre prochaines années.
Le cinéma transitoire, c’est pour 2023 !
Consciente de l’attente de nombreux Rambolitains de revoir un cinéma en centre-ville, j’ai décidé avec mon équipe de faire de l’offre cinématographique un des objectifs du mandat.
J’ai pu constater à plusieurs reprises des interrogations, voire des impatiences, sur le manque de cinéma et cela soi-disant en partie à cause de la ville de Rambouillet. Il doit être rappelé encore une fois, que le cinéma est un projet entièrement privé : une collectivité territoriale ne dispose pas des compétences pour forcer la construction d’un cinéma. Nous ne pouvons qu’être accompagnateurs.
C’est un point essentiel pour comprendre où nous en sommes avec ce projet, que la municipalité souhaite voir aboutir au plus vite. A l’heure actuelle, la balle est dans le camp de la propriétaire du terrain à qui nous avons envoyé plusieurs courriers pour faire avancer la procédure.
Du côté de la ville, nous nous sommes rapprochés des autorités de l’Etat et des partenaires spécialisés pour préparer la suite.
En attendant, avec ma collègue élue en charge de la culture et les services de la ville, nous avons travaillé en interne, depuis mars 2021, pour vous proposer une offre de cinéma transitoire, trouver le bon partenaire et obtenir les dérogations nécessaires puisque la salle n’avait pas la vocation au cinéma dans sa conception. Celle-ci prendra place à la Lanterne d’ici quelques mois dans le courant du premier trimestre 2023. Un temps nécessaire à l’aménagement de la salle de la Lanterne dont les équipements actuels rendent impossible la diffusion de films cinématographiques.
Ainsi, cette nouvelle offre prévoira plus de 792 séances dans l’année, étalées sur 4 jours : mercredi, vendredi, samedi et dimanche. Bien-sûr les films proposés seront les dernières nouveautés, au même titre que les autres cinémas. Des animations avec nos jeunes et nos seniors sont prévues.
Prévue pour deux ans, renouvelable un an, cette alternative transitoire nous est apparue comme étant une bonne solution qui satisfera les Rambolitains et comme une preuve du dynamisme de la municipalité actuelle qui, malgré les contraintes, sait s’adapter et écouter les attentes de chacun.
Véronique Matillon – Maire de Rambouillet
La Ville de Rambouillet a la volonté de favoriser l’accès au logement pour le plus grand nombre de Rambolitains comme nos jeunes.
Cet accès au logement passe par une politique menée en matière d’habitat social. Un logement social est un logement construit avec l’aide de l’État, il est soumis à des règles de construction, de gestion et d’attributions précises et dont le loyer est encadré.
La loi Solidarité et Renouvellement Urbain du 13 décembre 2000 impose à chaque commune de disposer d’au moins de 25 % de logements sociaux dans le but de développer une plus grande solidarité sur les territoires. Si nous ne respectons pas ce seuil, nous devrons payer des amendes exorbitantes, voire laisser l’Etat lui-même mener ces constructions, au risque de dénaturer la ville en y imposant une densification qui ne respecte pas notre singularité.
La Ville de Rambouillet en compte 21,54%, répartis sur l’ensemble du territoire et entretenus avec beaucoup d’attention par les bailleurs sociaux, en témoignent les nombreuses réhabilitations énergétiques de ce patrimoine mises en œuvre ces dernières années.
Elle accompagne le développement de l’offre de logements sociaux en portant des enjeux de mixité sociale et générationnelle, en prenant en compte les parcours résidentiels, en particulier pour les jeunes ménages.
La Ville de Rambouillet porte une attention particulière à la qualité de réalisation des programmes de logements sociaux en tenant compte de l’identité patrimoniale de chaque quartier. Nous refusons de construire des « tours » comme cela peut se faire dans d’autres villes.
C’est dans cet esprit que débute la construction du programme social situé 44 rue de la Motte en plein cœur du Site Patrimonial Remarquable. Mais aussi le projet de la Giroderie sur un terrain privé ne nous appartenant pas et se situant sur une zone à construire et non pas sur un « espace naturel ».
Deux projets lancés sur la base de l’ancien PLU, que nous sommes en train de réviser et pour lequel l’opposition n’a pas souhaité débattre sur les orientations politiques…
Pour chaque programme social, il existe une répartition des logements entre divers réservataires, la ville en fait partie, comme la Préfecture, le Département, Action logement, les bailleurs eux-mêmes… La commune est réservataire de 20 % du parc social.
L’accès au logement social est régi par une réglementation stricte qui s’impose à tous.
La ville est dotée d’un service habitat, chargé de la gestion de la demande de logement social. A ce titre il est centre enregistreur des premières demandes et des renouvellements des dossiers.
Lorsque des vacances de logements interviennent sur le contingent de la ville, le service habitat prépare des dossiers de candidatures, à raison de 3 par logement, comme le stipule la réglementation. Ils sont transmis aux bailleurs, qui sont les seuls habilités à procéder aux attributions de logements de leurs patrimoines respectifs.
Rambouillet, avec son environnement privilégié, est très sollicitée par les demandeurs de logements sociaux. En 2022, plus de 3 000 personnes indiquent notre commune dans leurs choix de lieu de résidence, et parmi elles près de 1 100 personnes la placent en première position. La demande étant bien supérieure à l’offre, les délais d’attente pour l’obtention d’un logement sont malheureusement assez longs.
Dominique Santana