La santé, un domaine oublié des autorités, pour lequel je suis très engagée en tant que maire et professionnelle de santé
Ah si nous pouvions créer des médecins d’un coup de baguette, la vie serait tellement plus agréable pour tous. Seulement, le constat est là et il est terrible : les déserts médicaux frappent l’hexagone, l’attente pour un rdv est trop long, l’hôpital public est asphyxié et les professionnels de santé sont fatigués. Ces mêmes héros du quotidien que nous applaudissions chaque soir lors du COVID.
Concrètement et sans langue de bois, quel est le problème ? Mise à part les moyens financiers investis dans la santé, le principal problème réside dans le nombre de médecins disponibles. Le fameux numérus clausus qui a drastiquement réduit le nombre de médecins. C’est pourquoi, l’idée de maison de santé n’est pas la solution : Plus que des lieux, Rambouillet a besoin de médecins.
Alors cela étant dit, que pouvons-nous faire ? D’un côté attendre une politique de santé ambitieuse et à la hauteur de la part des autorités et de l’autre nous battre dans la limite de nos compétences. Et je peux vous dire qu’elles sont plus que limitées, et cela quel que soit le domaine.
Parce que nous ne pouvons pas rester insensibles au manque de soins, j’ai entrepris une multitude d’initiatives en matière de santé :
Et tant d’autres actions : accueils des internes de l’hôpital, réflexion menée sur les certificats des agents de la commune pour libérer nos médecins, aides à la recherche de logements pour les nouveaux médecins etc…
Nous continuerons notre engagement sans relâche et attendons des mesures fortes pour que puissent être soignés nos enfants, nos jeunes, nos aînés, vous tous dans des conditions raisonnables.
Rambouillet, ville exemple dans le soutien aux technologies au service de l’environnement
Rambouillet a accueilli un évènement d’ampleur, amenant presses et entrepreneurs des quatre coins du monde, pour l’inauguration du premier projet pilote d’éclairage bioluminescent de GLOWEE : le Rambiolum.
Portée en exemple en termes d’engagement pour la transition écologique et envers nos start-up françaises, Rambouillet a témoigné de toute la capacité d’adaptation et de modernité dont peuvent faire preuve les collectivités locales et de la confiance que nous devons porter aux entrepreneurs et chercheurs qu’il faut soutenir.
Soutenir pour permettre l’arrivée de nouvelles idées et technologies au profit de l’intérêt général et plus particulièrement du bien-être de chacun,
Soutenir pour encourager ceux qui créent et qui pensent le monde de demain tout en favorisant l’emploi et notre indépendance.
Surtout lorsque l’innovation s’attache à aborder les enjeux fondamentaux pour notre société et les générations futures. Pensons à ces générations, à nos enfants, petits-enfants et n’ayons pas peur de regarder encore plus loin dans l’avenir. C’est notre mission à tous.
La transition écologique doit, de toute évidence, être une des priorités en France et dans le monde entier. Entourés de la forêt et imprégnés par l’agriculture au quotidien, nous partageons un lien intime avec la nature, qui nous oblige.
Qui nous oblige à respecter la nature pour ce qu’elle est,
Qui nous oblige à respecter la nature pour tout ce qu’elle nous a donné et nous prodigue au quotidien.
Que ce soit au travers des investissements structurels forts tels que les rénovations énergétiques et environnementales de notre patrimoine communal que nous avons déjà entreprises ou que ce soit en nous appuyant sur l’innovation d’aujourd’hui et de demain.
C’est pourquoi nous avons fait confiance à la start-up GLOWEE qui promet un monde plus respectueux de l’environnement où le bien-être de chacun est au cœur des changements. Un monde où l’on s’inspire de la nature elle-même qui a tant à nous apprendre sur notre propre développement. Et tout comme la nature, l’Humanité doit être résiliente : s’adapter aux changements.
Terre d’innovation, à Rambouillet, nous allons poursuivre cette dynamique à travers notre renouvellement d’ampleur de l’éclairage public sur les deux années à venir qui va nous permettre de réaliser des économies d’énergie conséquentes tout en favorisant une qualité d’éclairage optimale, aussi bien pour les piétons que les usagers de la route. En seulement 2 ans pour tout renouveler, la ville de Rambouillet se porte parmi les communes d’Île-de-France les plus vertueuses et proactives en la matière. Un renouvellement que nous avons souhaité dés le début du mandat qui demandait un temps d’étude approprié.
Ce renouvellement a d’ailleurs été salué par nos collègues de l’opposition.
Un projet de taille qui, tout comme la technologie GLOWEE, participera à réduire la pollution lumineuse au profit de toutes les espèces vivantes.
Contribuer à l’effort national de sobriété énergétique tout en assurant un service public digne de ce nom. Et puis, 2023, ce sera aussi l’implantation de l’innovation lyonnaise du Gouvernail. Non connectés, ils vous offriront à vous et aux touristes une technologie entièrement mécanique pour vous orienter vers les différents lieux de la ville.
Confiance dans l’innovation, défense de nos chercheurs et entrepreneurs français, transition écologique, nous sommes bien déterminés à poser notre pierre à l’édifice d’un monde meilleur où le bien-être général s’impose. En portant notre ville en exemple, nous espérons voir fleurir de belles innovations dans chacune des communes de France à grande comme à petite échelle, au profit du bien commun.
Véronique Matillon – Maire de Rambouillet
Consciente de la nécessité de favoriser les mobilités dites « douces », Madame le Maire a créé une délégation municipale au profit de l’amélioration des aménagements piétons et cyclistes et en a doublé le budget pour les prochaines années. Les atouts d’un tel développement sont évidents : il contribue à améliorer les déplacements urbains ainsi qu’à diminuer le stationnement et le trafic automobiles. Il en résulte un confort d’usage favorable au cadre de vie, à la sécurité routière et au lien social mais aussi un environnement propice à l’aménagement urbain et à la déambulation.
Cependant, ce développement est soumis à un défi de taille : le partage de l’espace public. Aucune réalisation municipale ne sera appropriée sans le respect et le civisme que chaque mobilité doit manifester à l’attention des autres. L’usage des trottoirs est particulièrement sensible à cet égard y compris et surtout en matière de stationnement. L’évolution de la société a modifié les besoins et les modes de transport ; l’espace public est contraint et ne peut pas répondre à toutes les nouvelles sollicitations qui le concernent : accroissement des besoins en stationnement et du nombre de nouveaux engins de mobilité, désimperméabilisation des sols, tri des déchets, bornes de recharge électrique, sécurisation des passages piétons etc.
La municipalité a engagé des actions en faveur de la cohérence et de la sécurité des circulations douces sur la durée du mandat : création de voies nouvelles et de doubles sens cyclables, sécurisation de l’existant, suppression de voies partagées. Nous avons en outre la volonté d’intervertir l’occupation de l’espace public sur les sites très fréquentés. C’est-à-dire que c’est la voiture qui traversera ces lieux préservés pour les mobilités douces et non pas l’inverse comme les réalisations passées le concevaient. Ce sont surtout deux projets d’envergure qui illustreront ce principe. Il s’agit de la modification de la portion de la rue G. Lenotre comprise entre la place Félix Faure et le carrefour dit Tivoli inclus en y favorisant les mobilités douces et l’environnement, ainsi que la requalification complète du quartier de la gare dont le projet a déjà été soumis à la concertation des Rambolitains.
Ce principe de l’inversion peut être étendu aisément. Prenons l’exemple de la rue de Gaulle, principale voie commerçante de Rambouillet. Elle doit être propice à la promenade et sa fréquentation a par ailleurs fortement progressée. Comme l’indique le panneau de signalisation en entrée de rue, les piétons y sont prioritaires tout au long de la voie. Le respect de cette consigne aisée à respecter en raison de la configuration pavée et de la limitation à 30 km/h, ne rendrait-il pas ce quartier plus avenant et favorable à la flânerie ? Cette réglementation évite de surcroît d’avoir recours à une piétonisation de la rue incommode sur certains aspects.
Le développement des mobilités douces est donc engagé et les principales associations rambolitaines concernées y apportent leur concours constructif. Les réalisations viseront à sécuriser les liaisons douces entre les différents quartiers de la ville en complément du projet de requalification de la gare ; ce dernier permettra d’absorber les principaux points noirs cyclistes et piétons dont pâtit le centre ville.
Philippe Coste